De quoi s’agit-il ?

Ces sites ciblent principalement les personnes en situation de précarité financière, à la recherche d’informations sur leurs dettes ou d’éventuelles procédures d’exécution à leur encontre. Les visiteurs sont invités à payer (souvent entre 100 et 200 CZK) pour obtenir un prétendu « relevé officiel », qui en réalité :

  • Ne provient d’aucune base de données étatique,

  • N’inclut aucune information du registre SOLUS,

  • N’est pas connecté à la Centrale des exécutions judiciaires (CEE),

  • Ne contient aucune donnée du BRKI ou du NRKI (registres de crédits bancaires et non bancaires),

  • N’a aucun lien avec le registre international Central Register of Debtors.

Il s’agit en fait de données publiques reconditionnées, revendues à un prix élevé, sans réelle valeur ajoutée ni vérification de leur exactitude.

Des éléments graphiques trompeurs et une apparence officielle mensongère

Les deux sites utilisent des visuels inspirés de l’emblème national tchèque, notamment un lion stylisé en rouge, qui peut facilement laisser croire à l’utilisateur qu’il se trouve sur une plateforme étatique. En réalité, il s’agit de services privés à but lucratif, sans aucun agrément institutionnel.

Ces pratiques sont conçues pour tromper les consommateurs et les inciter à payer pour des informations facilement accessibles ailleurs, gratuitement ou à moindre coût, notamment via des portails publics tels que justice.cz.

Appel aux autorités tchèques

L’European Justice Organization demande aux autorités compétentes en Tchéquie de :

  • Lancer sans délai une enquête sur ces pratiques commerciales trompeuses,

  • Suspendre ou rediriger ces domaines vers les sites officiels du gouvernement,

  • Publier des recommandations claires pour aider les citoyens à identifier les vrais registres de dettes reconnus par l’État.

Conclusion

L’European Justice Organization poursuivra ses efforts pour surveiller et dénoncer les pratiques de désinformation financière, et protéger les citoyens contre les fraudes numériques. Les consommateurs sont appelés à la plus grande vigilance face à des services en ligne qui exigent un paiement en échange d’un « rapport officiel » sans source ni légitimité.