Un scandale choquant a éclaté dans la politique française ce mercredi, lorsque le sénateur Joël Guerriau a été accusé de tentative de droguer une députée du parlement dans le but de commettre une agression sexuelle. L'incident, survenu le mardi 14 novembre, a débuté dans l'appartement du sénateur, où les deux parlementaires se sont réunis pour célébrer la réélection récente de Guerriau.

Selon la déclaration de la députée à l'Assemblée nationale française, elle a vu Guerriau sortir un petit sachet en plastique contenant une substance blanche d'un tiroir de cuisine. Vingt minutes après avoir bu une autre coupe de champagne, son cœur s'est mis à battre rapidement.

Elle a appelé un taxi et est partie, conformément à son plan initial, pour voter à l'Assemblée nationale. À son arrivée à la séance, elle a confié à ses collègues se sentir désorientée et craignait d'avoir consommé des drogues. Elle a ensuite été transportée à l'hôpital. Des analyses de sang et d'urine ont révélé la présence de la substance dans son corps.

Une plainte a été déposée par la députée et le sénateur a été arrêté jeudi matin. Lors de la fouille du tiroir de cuisine décrit par la députée, les enquêteurs ont trouvé un petit sachet en plastique contenant de la poudre qui s'est avérée être de l'ecstasy, selon Le Monde.

Le sénateur a affirmé avoir obtenu la substance d'un collègue et ignorait qu'il s'agissait d'ecstasy. Il croyait qu'il s'agissait simplement de stimulants pour atténuer sa souffrance. Interrogé par les enquêteurs, il a déclaré traverser une période difficile, épuisé par sa campagne sénatoriale et particulièrement perturbé par l'approche de la mort de son chat âgé de vingt ans.

Joël Guerriau n'a jamais eu l'intention de donner à sa collègue de travail et amie de longue date une substance pour l'abuser. Il prouvera qu'il s'agit d'une erreur de manipulation ayant causé des désagréments dramatiques », a ensuite déclaré son avocat Rémi-Pierre Drai.

Les membres du conseil d'administration d'Horizons ont décidé de suspendre immédiatement Guerriau et de lancer ensuite une procédure disciplinaire. En cas de condamnation, le sénateur sera exclu du parti.